La mise en veille des appareils électriques est à la fois une bonne et une mauvaise chose pour les économies d’énergie.

La veille est une bonne chose, la journée entre deux utilisation car elle permet de limiter le vieillissement des appareils qui restent inutilisés pendant une courte période, c’est le cas notamment des ordinateurs.

Mais la veille devient une mauvaise habitude lorsqu’elle s’éternise et qu’elle vient remplacer l’arrêt des appareils. Nous avons tous pris la mauvaise habitude de mettre en veille la télévision ou la chaîne HIFI au lieu de l’éteindre. C’est une mauvaise habitude car un appareil en veille continue de consommer de l’électricité. Des études ont montré que pour un ménage la consommation annuelle des appareils en veille peut aller de 150 à 500 KWh par an, ce qui est l’équivalent de la consommation d’un réfrigérateur.

Éteindre les appareils en veille chaque soir est donc une bonne habitude à prendre pour préserver les ressources de la planètes et son porte-monnaie.

Nos foyers sont de plus en plus équipés en informatique en tout genre : imprimante, ordinateur, scanner …

Si les éteindre et les débrancher tous les soirs ne nous semble pas indispensable, les éteindre et les débrancher avant de partir en vacances ou en long week-end permet de réduire la consommation d’électricité.

Bien que les ordinateurs, imprimantes, scanner et autres matériels semblent cesser toute activité dès lors qu’ils sont éteints, ils continuent de consommer de l’électricité tant qu’ils sont reliés à une prise de courant.

Débrancher tous les appareils informatiques évite le gaspillage inutile d’électricité dont la production est source de pollution de la planète ou épuise les matières premières.

Aérer c’est bien, mais cela ne doit pas se faire au détriment de la planète, avant d’aérer il faut éteindre le chauffage.

Laisser le chauffage allumé entraîne une augmentation inutile de la consommation d’énergie. Pour compenser le froid, les appareils de chauffage augmentent leur activité, mais le supplément de température est immédiatement absorbé par le froid de l’extérieur.De la même façon, il est préférable d’aérer aux heures les plus chaudes de la journée pour profiter d’un moins grand écart de température entre l’intérieur et l’extérieur.

Prenez donc l’habitude d’éteindre ou de baisser le chauffage avant d’aérer les pièces en hiver.

Il suffira ensuite de rallumer les radiateurs ou de monter le thermostat une fois les fenêtres fermées. Ce petit geste peut sembler dérisoire, mais c’est un petit geste de plus pour la sauvegarde de notre planète.

La cuisine est très consommatrice d’énergie : table cuisson, four, four à micro-ondes …

Si cuisiner est indispensable, c’est souvent l’occasion de gaspillages énergétiques qui pourraient facilement être évités.

Ce sont parfois des solutions toutes simples qui permettent d’optimiser la cuisson des aliments ou de limiter les pertes d’énergie.

Voici 4 petits gestes simples pour changer ses habitudes en cuisine et préserver les ressources énergétiques de la planète :

  1. mettre un couvercle sur la casserole,
  2. adapter la taille de la casserole à la taille de la plaque de cuisson,
  3. utiliser la chaleur résiduelle,
  4. préférer l’autocuiseur aux casseroles classiques.

Ces petits gestes ne sont pas des solutions miracles pour préserver les ressources en énergie et préserver la planète, mais conjugués à d’autres bonnes pratiques ils peuvent sérieusement y contribuer. Pour prendre un exemple dans un autre domaine une fourmi seule sera écrasée par un lion, mais des milliers de fourmis s’attaquant à un lion ne laisseront que les os et des lambeaux. En écologie c’est la même chose, un couvercle posé sur une casserole pour faire chauffer de l’eau ne changera pas grand chose, mais des millions de couvercles oui. Il en va de même pour les 3 autres petits gestes à adopter dans la cuisine.

L’éclairage le moins polluant pour la planète et la moins consommatrice d’énergie est l’éclairage naturel : la lumière du jour. Profitez autant que possible de cet éclairage et favorisez-le au maximum en adoptant des petits gestes tous simples dont on a perdu l’habitude. Attention, il ne s’agit pas de nuire à la vue et aux conditions de travail ou de lecture, mais d’apprendre à profiter au maximum de la lumière du jour.

Installer son coin lecture ou travail à proximité d’une fenêtre pour profiter le plus longtemps possible de la lumière du jour. Les alentours proches de la fenêtre seront encore propices à la lecture alors que les autres coins de la pièce seront déjà dans la pénombre.

Éclaircir les murs de la pièce, les couleurs claires réfléchissent la lumière, ce qui permet de retarder le moment d’allumer l’éclairage artificiel.

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